Madame la présidente, madame la secrétaire d'État, mes chers collègues, la loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées repose sur plusieurs principes, et notamment sur l'accès de tous à tout, c'est-à-dire l'accès de chaque personne, jeune ou adulte, en situation de handicap, quel que soit son handicap, à tout ce qui compose la vie dans notre société.
Cette loi devait s'attacher à apporter des réponses au plus près des besoins de chaque personne en situation de handicap. Dans ses différents articles, elle confirmait l'obligation d'améliorer la vie quotidienne en termes non seulement de ressources, mais aussi de scolarisation, d'accès aux études, à l'emploi et à la formation professionnelle. La loi ouvrait aussi des possibilités en matière d'accès au sport et à la culture ou d'accessibilité des transports et des lieux publics.
Madame la secrétaire d'État, vous avez évoqué dans votre propos liminaire l'accueil des enfants handicapés en milieu scolaire ordinaire. Depuis six ans, je reconnais que les efforts engagés ont permis de les scolariser en plus grand nombre. Heureusement, car il y a six ans, intégrer le milieu scolaire ordinaire était pratiquement impossible pour ces enfants différents. Mais cet accueil est encore loin d'être homogène tant il existe de disparités entre les territoires, suivant que l'on se trouve en ville ou en zone rurale.