Avec l'augmentation des franchises médicales sur les médicaments et sur les actes paramédicaux, avec la hausse des prix des produits de première nécessité, de plus en plus de personnes en situation de handicap percevant l'AAH se retrouvent dans des situations de précarité. Et ce d'autant plus que les allocataires de l'AAH ne peuvent bénéficier de la CMU, son attribution étant réservée aux personnes très modestes, vivant avec moins de 634 euros par mois pour un célibataire depuis juillet 2010. En outre, une personne handicapée qui touche l'AAH et un complément de ressources ne pourra pas bénéficier de l'aide à la complémentaire santé puisque le plafond est fixé à 799 euros par mois pour une personne seule.
Pour conclure, il est clair que 2010, qui devait être l'année d'un nouveau souffle dans la réalisation des objectifs de la loi du 11 février 2005, est une année de régression. Alors ma question est simple : quand allez-vous impulser une réelle et constante politique pour les personnes en situation de handicap ? (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.)