Comment expliquer, de nos jours, aux personnes à mobilité réduite que nos chefs-d'oeuvre d'architecture ne leur sont pas accessibles ?
Comment expliquer qu'avec les moyens modernes dont nous disposons, l'architecte des Bâtiments de France puisse, de façon souveraine, refuser de mettre en oeuvre des moyens d'accessibilité, arguant du fait qu'ils dénatureraient le patrimoine ?
Comment expliquer que le souci de préserver le bâtiment ancien s'efface lorsqu'il s'agit d'art – la pyramide du Louvre – mais pas lorsqu'il s'agit d'accessibilité aux personnes à mobilité réduite ?
J'ai donc déposé un amendement à ce sujet.
Monsieur le président, mesdames les ministres, mes chers collègues, la question de l'accessibilité est entrée par la porte des MDPH pour nous permettre d'échanger et de produire, je l'espère, un texte qui nous placera dans la modernité et non dans le repli sur soi. (Applaudissements sur quelques bancs du groupe UMP et sur les bancs du groupe SRC.)