En outre, si l'on pose le principe de l'accessibilité pour tous, qu'en est-il des personnes handicapées mentales ? Nous devons envisager cette question. Comment prendre en compte les difficultés liées à la nature de leur handicap et leur permettre d'accéder à une véritable citoyenneté ?
Battons-nous par ailleurs pour que le pictogramme « S3A », symbole d'accueil, d'accompagnement et d'accessibilité des personnes handicapées, puisse leur permettre de repérer des personnes à même de les aider, des lieux et des activités qui leur sont destinés.
Cette proposition de loi, mes chers collègues, vient réaffirmer la volonté, je dirai même le volontarisme, du législateur et du Gouvernement – nous savons votre détermination en ce domaine, mesdames les ministres – : il s'agit de favoriser une toujours plus grande intégration des personnes handicapées dans notre société.
Lever les difficultés d'application de la loi de 2005, c'est redonner du souffle à cette réforme d'envergure qui n'a pas encore fini de porter tous ses fruits, c'est dire et apporter tout notre soutien aux parents, aux accompagnants et aux associations qui mènent un travail remarquable. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)