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Intervention de Maurice Leroy

Réunion du 8 février 2011 à 17h00
Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire

Maurice Leroy, ministre de la ville :

Je vous indique par ailleurs, comme à Daniel Fidelin et Sophie Primas, que le schéma actuel d'aménagement de la LGV entre Paris et la Normandie n'est qu'un schéma de principe et que toutes les options restent donc aujourd'hui ouvertes. J'attends que le préfet Duport me remette son rapport ; Antoine Rufenacht s'est dit satisfait des échanges qu'il a eus avec lui.

La question du fret n'est en effet pas traitée dans le projet du Grand Paris ; elle devra l'être au fur et à mesure de sa réalisation.

J'ai moi aussi subi les assauts des lobbies contre la rupture de charge de la ligne 14. Je rappelle qu'il s'agira d'un simple changement de quai à quai et que ce choix permettra non seulement de désaturer cette ligne mais aussi d'en décharger d'autres. Notez, monsieur le président Grouard, qu'il sera aussi à l'origine d'économies très conséquentes.

J'ai confié une mission sur l'Arc Est à un fonctionnaire de la DATAR. Pour le reste, le choix entre les variantes relève classiquement de la responsabilité des maîtres d'ouvrage, la Société du Grand Paris et le STIF, chacun pour ce qui le concerne. Dans certains cas, des études complémentaires devront être engagées.

Je n'entrerai pas dans le débat sur le temps perdu auparavant et gagné maintenant : l'action de développement du Grand Paris est continue depuis l'élaboration de la loi. Sans la vision de Christian Blanc, ce projet n'aurait peut-être jamais existé ; Michel Mercier a renoué le dialogue avec la région et les maîtres d'ouvrage, et préparé la suite du processus, permettant l'accélération récente du dossier. Faute de conclure rapidement avec la région, le dossier aurait été renvoyé après les élections présidentielles, avec le risque de devoir organiser un nouveau débat public, celui-ci ayant tout de même coûté six millions d'euros, dont quatre à la charge de l'État et deux à celle du STIF.

Aux termes de la loi, à compter de la remise du rapport de la Commission nationale du débat public, les maîtres d'ouvrage disposent de deux mois pour répondre. Il était donc impératif d'avancer, d'autant que le travail à accomplir pour arbitrer entre les différentes variantes de l'accord reste considérable : maintenant que l'accord est conclu, tout commence enfin !

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