Il faut s'inscrire dans ce débat sans arrière-pensée ou volonté de polémique, mais il existe des divergences fondamentales entre certains des propos que je viens d'entendre et la conception que je défends. Au-delà de l'analyse politique – le mot a été utilisé –, il y a des prises de parti anthropologiques et philosophiques sur la conception que nous avons de l'homme. Nous sommes radicalement opposés sur cette question : qu'est-ce que la personne humaine ? Le débat que vous avez ouvert avec cet amendement renvoie – c'est ma conviction – à une conception biologisante de l'individu.