J'avais décidé de ne pas intervenir compte tenu de la façon dont l'amendement avait été présenté, c'est-à-dire avec hésitation. Mais vu la dernière intervention, je pense que nous sommes dans du lourd, nous sommes, de nouveau, sur le terrain d'un affrontement très profond entre une partie de l'Assemblée et le reste des députés.
D'abord, je trouve que les moyens utilisés, la censure, ne sont jamais de bons moyens. Ensuite, je ne souscris pas à l'appréciation différente du don suivant que c'est un don de gamètes ou un autre don. Du coup, je vais peut-être être un peu provocateur – mais, monsieur le président, je vous fais confiance – parce qu'il faut décrypter les choses.
On passe son temps à décrypter cette petite musique qui revient sans arrêt et qui, finalement, fait partie d'un corps de doctrine de l'Église catholique qui inspire la plupart de ces amendements.
Il y a une contradiction fondamentale. Cet amendement traduit votre refus de favoriser la procréation ou plutôt, pour être parfaitement honnête, ce type de procréation, et vous dites que le don de gamètes est moins bien que celui d'éléments permettant de maintenir en vie.