Chacun ici veut trouver des solutions pour augmenter le nombre de donneurs, mais le donneur vivant n'est pas une solution totalement anodine – Olivier Jardé le rappelait hier –, et il me semble que c'est avant tout sur le don cadavérique que nous avons des progrès à faire pour faire reculer le taux de refus – de 27 % dans notre pays, contre 15 % en Espagne.
Pour ce faire, il faut améliorer le professionnalisme des équipes, les renforcer. Je rappelle par ailleurs que rien n'incite aujourd'hui les hôpitaux à pratiquer des greffes, car la tarification à l'activité les incite plutôt à s'orienter vers des actes rentables.