Après nous être aperçu des progrès rapides de l'étalement urbain, nous avons beaucoup légiféré, en particulier avec la loi de modernisation de l'agriculture et le Grenelle II, pour préserver les espaces agricoles et les forêts. Mais il faut aujourd'hui se demander comment vont cohabiter les espaces réservés à la forêt d'une part, à l'agriculture d'autre part. En effet, alors que, pour les deux activités, les zonages étaient assez proches dans les anciens plans d'occupation des sols, ils diffèrent désormais dans les PLU et on a un peu l'impression d'une sanctuarisation des territoires. Doit-on par exemple s'interdire de constituer des massifs forestiers dans certaines régions où les boisements sont saupoudrés ?