Je ne me permettais pas de parler en votre nom, cher collègue.
Il y a au fond, dans la vision de M. de Rugy et d'un certain nombre de ses collègues, l'idée du droit à l'enfant.
Je crois que la plupart d'entre nous, à l'UMP, ne partage pas cette vision du droit à l'enfant, dans laquelle, simplement parce que la science le permet, toute organisation humaine, d'une personne, de deux personnes, de trois ou quatre personnes, peuvent et doivent avoir un enfant.
À l'étranger, récemment, après le décès de leur enfant, les parents d'un jeune adulte ont demandé un prélèvement de sperme, qu'ils ont obtenu après que les prélèvements d'organes aient été faits au bénéfice d'autres personnes. Ils demandent aujourd'hui à la justice qu'un enfant puisse naître du prélèvement de sperme fait sur leur fils décédé. Cela s'appelle le droit au petit-enfant.
J'attire votre attention sur ce point, dès lors que l'on sort d'un cadre historique et simple, où s'arrête-t-on ? Le droit à l'enfant, le droit au petit-enfant : quelle société construirions-nous ?