Je ne veux pas faire de fixation. Puisque chacun a exposé ses arguments avec honnêteté, je veux également être honnête. Encore une fois, certains d'entre nous estiment que le principe d'une interdiction et de dérogations possibles est un moindre mal : leur préférence irait à une interdiction totale ; ils placent l'embryon au coeur du débat. En revanche, à ceux qui cherchent un compromis, en estimant que cette interdiction protège l'embryon, je réponds : non. La transgression a lieu au moment où l'on utilise des embryons surnuméraires voués à la destruction. En tout état de cause, je souhaite que nous puissions aller au bout de ce débat.