Le principe qui sous-tend le texte est certes important, mais pas moins que son effectivité. Si nous pouvons faire en sorte que chaque famille française aborde cette question de façon dépassionnée, nous aurons progressé au-delà même de la présente discussion.
Monsieur le président, monsieur le rapporteur, mesdames et messieurs les députés, nous avons conscience que les questions de bioéthique sont des questions radicales, parce qu'elles nous interrogent sur la finalité de la médecine et de la technique comme sur la valeur que nous donnons à la vie humaine. Avec Nora Berra, nous souhaitons qu'au-delà des prises de positions de chacun, la discussion nous permette d'approfondir l'ensemble des enjeux de ce texte, dans le respect à la fois de la liberté de l'individu, de la protection des plus fragiles – et même de tous – et de la dignité humaine.
Vous ne vous étonnerez pas qu'à différentes reprises le Gouvernement s'en remette à la sagesse de l'Assemblée : celui qui pense détenir la réponse définitive à tout est certainement plus proche de l'erreur que de la vérité. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)