Madame la députée, regardons objectivement les choses : aujourd'hui, partout dans le monde, les grands pays développés, contraints par des problèmes budgétaires et économiques, réduisent massivement le nombre de leurs fonctionnaires. Ces pays les licencient (« C'est faux ! » sur plusieurs bancs des groupes SRC et GDR), et un certain nombre d'entre eux baissent la rémunération des professeurs.
Madame la députée, le gouvernement de François Fillon n'a pas choisi cette voie. Il a choisi, cette année, d'augmenter le budget de l'éducation nationale de 1,6 % ; il a choisi, cette année, de faire de l'éducation nationale le premier recruteur de France. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)