L'objet de l'amendement n'est pas seulement d'aider l'entreprise à s'acquitter de ses obligations d'emploi. La reconnaissance d'un étudiant malvoyant, par exemple, comme travailleur handicapé permettra à l'entreprise qui l'accueille d'équiper l'ordinateur qui lui est destiné d'un logiciel spécifique pour améliorer ses capacités de lecture à l'écran.
Les associations, les professionnels que j'ai rencontrés pour l'élaboration de mon rapport pour avis sur les crédits du programme « Handicap et dépendance » ont insisté de façon récurrente en faveur de cette reconnaissance. Lorsque j'ai présenté ce rapport en commission élargie, la ministre en charge des personnes handicapées, Mme Nadine Morano, avait soutenu cette proposition au nom des attentes qu'elle suscitait sur le terrain.