Un chiffre illustre mon propos : la somme des parkings en Île-de-France représente la moitié de la surface de Paris, soit 5 000 hectares contre 10 000 hectares. À eux seuls, les parkings des cinquante plus grands centres commerciaux d'Île-de-France représentent la taille du Xe arrondissement de Paris.
Le foncier existe en Île-de-France ; il faut se donner les moyens de le mobiliser, notamment via les efforts en matière de densité évoqués par Étienne Pinte. C'est absolument essentiel si nous souhaitons répondre à la demande de logements de nos compatriotes, en Île-de-France mais également en outre-mer et dans les zones littorales où nous avons besoin de produire des logements.
C'est la question la plus importante que nous aurons à traiter en 2011 et dans les années à venir. C'est l'enjeu principal du débat public pour 2011 et en matière de logement pour les années à venir, si nous souhaitons atteindre nos objectifs, notamment ceux qui sont inscrits dans la loi Grand Paris, à savoir construire 70 000 logements par an, tout type de logements confondus.
Monsieur Le Bouillonnec, vous rappelez que les objectifs de la loi SRU étaient la mixité mais aussi l'accès au logement sur l'ensemble des territoires. Vous avez pleinement raison et je partage ces objectifs. Vous avez notamment félicité la ville de Paris pour sa capacité à construire des logements sociaux alors que le foncier est rare.