L'internet permettrait en effet de renforcer nos liens, non seulement avec les pharmaciens, mais également avec les caisses d'assurance maladie. Le problème, c'est que l'emploi de cette technologie ralentit les procédures. D'après une étude réalisée dans le cadre d'un mémoire d'internat, transmettre des arrêts de travail par l'internet prend cinq à six fois plus de temps. On ne peut pas, dans ces conditions, demander aux professionnels de l'utiliser régulièrement. Je suis persuadé qu'il est possible d'améliorer la performance de cet outil, mais il faut savoir que, dans ce domaine comme dans tant d'autres, l'assurance maladie préfère « faire sa petite cuisine dans son coin », sans nous tenir informés de rien. Aujourd'hui, personne n'est pas capable de dire combien de temps il faut exactement pour transmettre un arrêt de travail.