Certaines affaires ont été transmises à des chambres de discipline. À partir du moment où le Subutex existe et qu'on veut qu'il soit dispensé, il faut qu'il le soit correctement. Pour cela, l'idéal est qu'il y ait un accord entre le médecin, le pharmacien et le patient, et que le suivi mis en place soit respecté.
Le problème est que les prescripteurs et les pharmaciens sont soumis à d'énormes pressions et ont du mal à dire non. Il en résulte des dérives. J'ai en mémoire le cas d'une consoeur de Toulouse, qui, victime d'agressions fréquentes dans sa pharmacie et ne recevant pas l'aide de la police, a fini par baisser les bras.