Madame la députée, la ligne TER Le Mans-Paris via Rambouillet fait partie, comme vous l'avez dit, des douze lignes pour lesquelles la SNCF a annoncé la mise en oeuvre, à compter de mars 2011, d'un plan visant à améliorer la qualité de service d'ici à deux ans. Au-delà de la progression de la régularité, la réussite de chaque plan se mesurera également à la satisfaction des clients, par l'instauration d'un outil de suivi.
Par ailleurs, cette ligne relève de la responsabilité de la région Centre. Si le syndicat des transports d'Île-de-France et la région Centre souhaitent renforcer spécifiquement la desserte du territoire francilien, il leur appartient d'en discuter ensemble les modalités pour cette partie de territoire.
L'État, pour sa part, est attentif à la nécessaire amélioration de l'offre et de la qualité du service offert aux usagers. Il participe ainsi, en partenariat avec la région Île-de-France, au financement des infrastructures selon des modalités définies conjointement.
À la suite du discours du 29 avril 2009 du président de la République sur le Grand Paris, le Gouvernement et le président du conseil régional d'Île-de-France ont conclu, le 26 janvier 2011, un accord concernant les transports de la région capitale : au total, ce sont 32,4 milliards d'euros qui vont être investis dès 2011, et ce jusqu'à 2025.
S'agissant de la réalisation d'un métro automatique de rocade autour de Paris, l'État et la région ont présenté une contribution conjointe reprenant et complétant les éléments communs des projets Arc Express et Réseau de transport du Grand Paris. Concernant les Yvelines, la liaison entre Versailles et La Défense sera assurée dans un premier temps par la ligne U du Transilien ; à terme, des solutions techniques permettant d'améliorer cette liaison seront étudiées.
Pour la desserte du sud des Yvelines, l'État et la région ont pris acte de leur désaccord sur les principes de développement et de desserte du plateau de Saclay.
Pour les autres opérations d'investissement de transports collectifs, j'ai annoncé la mobilisation de plus d'un milliard d'euros d'ici à 2013, afin notamment d'accélérer la réalisation d'opérations structurantes pour les Yvelines prévues au contrat de projets 2007-2013 entre l'État et la région. Il s'agit notamment du schéma directeur du RER C, du prolongement d'EOLE à l'ouest, qui permettra de relier la gare Haussmann-Saint-Lazare à Mantes-la-Jolie en passant par le secteur de La Défense et de remédier à la saturation de la ligne A du RER. J'ai confié au préfet de région un mandat pour négocier rapidement avec la région un contrat particulier à ce sujet.
Ces opérations viennent renforcer les actions déjà prévues dans le cadre du contrat de projets, de la dynamique « Espoir banlieues » et des contrats particuliers passés entre la région et les départements, qui amélioreront à court terme l'accessibilité du département des Yvelines : la réalisation d'ici à 2015 du tramway reliant Châtillon à Viroflay, lancée en juillet 2010, qui favorisera l'accessibilité inter-banlieues de grands pôles régionaux et améliorera la desserte locale des communes des départements des Hauts-de-Seine et des Yvelines, le réaménagement du pôle d'échanges de Versailles-Chantiers, et le prolongement de la tangentielle Ouest – les travaux de la section entre Saint-Germain et Saint-Cyr devraient débuter en 2013, pour une mise en service à l'horizon 2016.
Au-delà de l'effort financier consenti par l'État, les entreprises responsables des transports collectifs en Île-de-France ont lancé des programmes de modernisation du matériel roulant et de l'infrastructure. Par exemple, entre 2011 et 2013, la RATP met en place soixante rames à deux niveaux sur la ligne A du RER, afin de répondre à la saturation. De son côté, la SNCF rénove les rames à deux niveaux des lignes C et D du RER et les trains du RER B. En outre, ces deux entreprises ont supprimé l'interconnexion de la ligne B du RER.