Des actes politiques plus forts sont nécessaires en la matière. Les collectivités locales sont prêtes à s'engager pour introduire le bio dans la restauration collective, et beaucoup le font. Mais elles se heurtent à des difficultés particulières, liées d'une part au gel des dotations aux collectivités, qui ampute leurs possibilités, d'autre part au manque de producteurs bio, notamment en région parisienne. Pour diminuer l'empreinte carbone, nous avons besoin de producteurs bio proches de nos territoires. Ce n'est pas le cas aujourd'hui en région parisienne. Un soutien plus affirmé est donc nécessaire en faveur des agriculteurs qui souhaitent s'engager dans ces filières.