Nous proposons la suppression de l'article 16, à travers lequel le Gouvernement remet en cause le principe selon lequel l'État compense toujours le montant des pertes de recettes liées aux allégements de cotisations sociales qu'il décide. En 2006, lors du débat sur la loi de financement de la sécurité sociale, le ministre s'était engagé à réaffirmer ce principe. Or nous constatons qu'il n'en est rien. Il ne saurait pourtant être question de remettre en cause le principe de compensation de l'État, eu égard à l'ampleur du déficit.
Mais je ne terminerai pas sans remercier Eric Woerth pour sa présence depuis le début de ce débat. Je salue son abnégation et son altruisme à l'égard de ses camarades du Gouvernement. Je me réjouis que Mme Bachelot nous ait rejoints : Mme la ministre fait des apparitions épisodiques, mais au moins est-elle présente et nous allons essayer de la retenir ce soir. (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Je déplore toutefois l'absence remarquée de M. Bertrand qui nous avait promis d'être parmi nous ce soir. Imaginez plutôt notre surprise quand nous avons découvert qu'il était sur France 2, en direct, pour une longue émission. Nous savons désormais qu'il préfère les lumières des plateaux de télévision à notre compagnie, dans cet hémicycle, et nous ne pouvons que le regretter.