L'essentiel des équipements sportifs, vous l'avez dit, appartient aux collectivités locales. Mais si, grâce au maintien de la clause de compétence générale, les conseils généraux et régionaux vont conserver le droit de participer à leur financement, leurs difficultés de plus en plus fortes à équilibrer leurs budgets vont rendre très difficile la poursuite de leur action de soutien aux communes ou intercommunalités.
Quant aux normes, si elles sont fixées par les instances internationales et les fédérations, c'est aux collectivités locales qu'il revient de financer leur mise en oeuvre. Or, les ajustements de la longueur des terrains, les accroissements de capacité des salles qu'elles imposent – je ne parle pas, bien sûr, des normes de sécurité – pèsent très lourd dans les budgets. Autant le strict respect des normes me paraît s'imposer pour les compétitions internationales, autant pour des rencontres scolaires, à l'échelle départementale ou régionale, une certaine souplesse devrait être possible ; à budget égal, des équipements plus nombreux pourraient être construits.
Enfin, lorsqu'une fédération confie l'organisation de compétitions, le plus souvent nationales, à un département ou une région, ces collectivités sont le plus souvent pris à la gorge par les conditions financières et la brièveté des délais d'acceptation qui leur sont imposées.