Alors que, nous rappelez-vous souvent, le sport est l'affaire à la fois de l'État, du mouvement sportif et des collectivités territoriales, nous sommes inquiets non seulement de la réduction des moyens financiers de l'État que pourrait imposer la RGPP, mais aussi de celle de ses moyens humains. Les comités départementaux comme les collectivités locales sont très préoccupés au sujet de la perpétuation des mises à disposition de cadres techniques. Par ailleurs, si les inspecteurs de la jeunesse et des sports devaient disparaître pour laisser place à des inspecteurs chargés à la fois des sports et de la santé, comment votre ministère – mais serait-il alors de plein exercice ? – pourrait-il continuer à valider les formations et les diplômes sportifs ?
Enfin, l'autonomie des universités ne rendra-t-elle pas difficile l'organisation du temps des sportifs de haut niveau étudiants ?