Contrairement à ce qui a été dit, il semble que de nombreux stades ne seraient pas prêts pour l'Euro 2016. Y a-t-il des raisons d'être inquiets ?
Je suis le maire de la commune qui accueille le stade Marcel-Picot, où joue l'AS Nancy-Lorraine, et conseiller communautaire. Pendant des mois, la candidature de Nancy s'est fondée sur un projet d'extension du stade financé à 100 % par un investissement privé. Mais, les banques ayant refusé de suivre l'investisseur, le président de la communauté urbaine du Grand Nancy a dû confirmer le 31 janvier à la Fédération française de football la candidature de Nancy, en prévoyant une participation de 25 millions d'euros de la collectivité qui n'avait pas été validée par la communauté urbaine. Il y a été contraint dans l'attente d'une évolution législative qui nous avait été annoncée pour la mi-décembre lors d'une réunion en octobre au ministère, et qui permettra, dans le cadre d'un bail emphytéotique administratif (BEA), aux collectivités d'aider un investisseur privé sous la forme soit d'une participation financière, soit d'une garantie. Quand comptez-vous présenter cette réforme ? Si vous y renoncez, avez-vous une solution de rechange à nous proposer ?