Par ailleurs, que l'on maintienne une vigilance anti-terroriste implacable. Enfin, que l'on assure une aide civile – et je crois que des efforts sont faits en ce sens – en commençant dès que possible, sans quoi les risques sont grands.
Sur ce point, je vous cite à nouveau, monsieur le ministre d'État : « C'est un bourbier terrible. Il est sage de ne pas accentuer notre présence. » (Sourires sur plusieurs bancs du groupe SRC.) « […] Quand vous êtes dans un tel dilemme, vous vous dites : on va rester un peu et conforter la démocratie à Kaboul. Mais quand on voit l'état des relations de la communauté internationale avec le président Karzaï, on peut avoir quelques doutes. » Vos doutes, monsieur le ministre d'État, sont pour nous des certitudes : nous ne réussirons pas par les moyens qui sont employés aujourd'hui. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)