S'agissant du développement de la défense antimissile, vous disiez, il y a quelques mois : « Il se heurte, de la part de la France et des pays européens, à une impossibilité budgétaire – c'est peut-être sévère, mais les difficultés budgétaires sont là. Par ailleurs, si l'on considère que la force de dissuasion sanctuarise le territoire national, avons-nous besoin d'un bouclier de plus ? Enfin, si c'est un bouclier OTAN, qui appuie sur le bouton et n'est-ce pas forcément un bouclier américain ? La France doit garder l'autonomie nécessaire pour assurer la défense de ses intérêts vitaux. Toutes ces raisons me font dire qu'il faut y regarder à deux fois avant de s'engager dans un nouveau dispositif. »