« …puisque nous l'avions tenté avec Jacques Chirac en 1995-1996 avec deux conditions : le partage des responsabilités et la volonté de construire une défense européenne. Pour autant, je ne suis pas sûr que l'on ait gagné à perdre notre position originale qui consistait à être dans le dispositif tout en gardant une certaine marge de manoeuvre. Depuis, nous avons des généraux en plus grand nombre au sein de l'OTAN, mais il n'y a eu aucun mouvement sur le plan de la défense européenne. J'espère que nous pèserons davantage dans la redéfinition du concept stratégique de l'OTAN. » Et il terminait – imperiatoria brevitas –en disant : « Ce n'est pas évident. »
J'aurais absolument, si j'en avais eu le talent, signé ce texte. Entre-temps, certains diront que les fonctions ont changé, d'autres que les réalités ont changé. Vous nous le direz sans doute dans un instant.