Monsieur le ministre de l'éducation nationale, la colère monte chez les enseignants, les parents d'élèves et les élus locaux. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Elle s'exprimera le 10 février, lors d'une journée de grève et de mobilisation dans l'ensemble de la France. À l'origine de ce profond mécontentement, les suppressions de postes et la dégradation de la qualité de l'enseignement qu'elle entraîne. En effet, à la rentrée prochaine, pas moins de 16 000 postes seront supprimés sur l'ensemble du territoire, dont 8 700 dans les écoles primaires et 4 800 dans les collèges et lycées publics. Or, dans le même temps, selon votre ministère, les effectifs des élèves augmenteront de 62 000.