Monsieur l'ambassadeur, nul n'a vu arriver la révolution tunisienne, ni vous, ni nous, ni le Gouvernement. Nous n'avions pas prévu non plus le départ de M. Ben Ali qui s'est précipité.
Comment voyez-vous la situation en Algérie et en Égypte, où l'on parle de milliers de manifestants dans les rues ? Se dirige-t-on vers la même fin ?
Le suivi de la situation des otages français s'effectue-t-il directement depuis l'Élysée ?
Enfin, concernant les deux jeunes de Linselles, enlevés et exécutés au Niger et Mali, je pense qu'on est allé un peu vite.