Au Liban, la constitution prévoit que le chef de l'État soit de confession chrétienne et le premier ministre un musulman sunnite. Or, un nouveau premier ministre, sunnite, a été sélectionné par le Hezbollah, un parti chiite. En phase avec ce parti et avec la Syrie, le nouveau Gouvernement qu'il doit former pourrait bien s'opposer aux conclusions du tribunal spécial pour le Liban instauré à la suite de l'assassinat de Rafic Hariri. Quelle analyse générale faites-vous aujourd'hui des risques que présente la situation très instable dans ce pays ?