Nous avons le grand plaisir d'accueillir M. Bernard Bajolet, coordonnateur national du renseignement.
Je rappelle que son poste a été créé à la suite des préconisations du Livre blanc. Le coordonnateur est le point d'entrée privilégié des différents services de renseignement auprès du Président de la République. Il conseille le Président et s'assure de la coopération optimale entre les services.
Alors que vous êtes pressenti pour occuper le poste d'ambassadeur de France en Afghanistan – nous attendons l'agrément des autorités afghanes –, j'ai pensé qu'il serait intéressant de vous entendre dresser le bilan de votre action en tant que coordonnateur. Ce poste vous semble-t-il répondre aux attentes du Livre blanc ? A-t-il permis d'améliorer la collaboration entre les différents services ?
En outre, vous pourrez nous indiquer où en est la réorganisation des services. En particulier, la création de la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) a-t-elle généré les synergies attendues ? Les moyens consacrés au renseignement sont-ils suffisants et bien répartis ?
Enfin, plus personnellement, quels enseignements tirez-vous de ces deux années et demi de responsabilité ? Et quels conseils donneriez-vous à votre successeur ?
Vous pourrez également nous parler du Sahel, où la vie de certains de nos compatriotes est en danger.