Moi aussi, j'ai eu des hésitations. Il m'a d'abord semblé qu'il fallait faire droit au besoin de chaque individu de connaître ses origines. Mais à l'occasion des auditions de grande qualité auxquelles nous avons procédé, je n'ai pas observé de particulière attente sur ce sujet. Au terme de ma réflexion, je partage l'avis de notre rapporteur qu'il convient de maintenir l'anonymat. Sur un sujet aussi grave et délicat, il faut être très prudent ; l'impératif me paraît être de protéger l'équilibre familial qui résulte du projet d'un couple, ce qui conduit à en rester au droit en vigueur.