Puisque le nouvel Institut français se place dans une perspective d'appui à notre diplomatie, la Russie ne devrait-elle pas être l'un de ses champs d'action prioritaires ? Ce pays porte un intérêt constant à la culture française. Son ministre de la culture est un francophone accompli. Nos interlocuteurs y ont l'intelligence des enjeux culturels. Ils considèrent aussi que la France et la Russie ont en commun des intérêts culturels face aux offensives américaine et chinoise. Par ailleurs, il faut noter que les Allemands travaillent à développer leur influence culturelle dans ce pays, notamment par l'extension du réseau des Goethe-Institute.
Au-delà de l'année croisée France-Russie, comptez-vous développer une politique solide et permanente en direction de la Russie, et, si oui, dans quels domaines ?