La société est en train de s'approprier le thème de la dépendance, pour des raisons diverses : certains s'inquiètent pour leur propre situation, d'autres culpabilisent pour les choix qui ont été faits pour tel ou tel membre de leur famille. Cette évolution positive traduit le retour du lien intergénérationnel, auquel je suis très attaché, M. Argoud a pu s'en rendre compte à Saint-Apollinaire.
Je suis quelque peu surpris que lui-même et Mme Forette relativisent le nombre de personnes dépendantes : nous ne devons pas nous contenter de prendre en charge les cas les plus lourds. Le vieillissement de la population est une réalité et doit nous amener à considérer la dépendance dans sa globalité. L'expression « besoin de soins de longue durée » me paraît intéressante, mais il faut aussi prendre en compte la prise en charge des personnes, la place de l'aidant, l'organisation du lieu de vie et le développement des structures d'accueil.
Comment jugez-vous l'offre française en matière d'établissements – leur nombre, leur répartition sur le territoire, leur qualité ? Vers quels types de structures devons-nous aller ?