Votre optimisme est bienvenu : nous sommes rassurés d'entendre que le coût de la dépendance ne sera pas aussi élevé que certains le disent et que le nombre de personnes concernées restera relativement faible. En revanche, la situation des personnes âgées et des aides familiaux est loin d'être satisfaisante : une amélioration qualitative est possible si elle n'est pas trop onéreuse.
Derrière la dépendance se profile, dites-vous, un problème pathologique et non le vieillissement lui-même. Le financement relèverait ainsi de la protection sociale, au même titre que la santé, d'autant que les enjeux financiers ne sont pas démesurés. Dans ces conditions, est-il nécessaire de créer une cinquième branche ou suffirait-il de dégager un financement spécifique, fondé sur la solidarité nationale, en conservant les grandes lignes du dispositif actuel ?