J'ai apprécié les propos qu'ont tenus les deux intervenants sur le maintien de la prise en charge du GIR 4 – maintien auquel nous sommes très attachés –, sur l'effet dissuasif sur les familles du recours sur succession, sur le libre choix et sur l'appui aux aidants. Mais, je leur suis surtout reconnaissante d'avoir remis nos aînés et les personnes handicapées au coeur de nos préoccupations sociales.
Les foyers-logements restent indispensables à des personnes fragilisées, isolées, qui n'ont plus les moyens de rester dans leur appartement. Je regrette donc que les coûts de réhabilitation et de mise aux normes soient devenus exorbitants.
J'observe par ailleurs que certains établissements sont obligés de rendre des crédits non consommés, ou « dits » non consommés, et que les moyens des EHPAD ne cessent de diminuer, alors que ces structures doivent accueillir des publics de plus en plus fragilisés et polypathologiques.
Pourriez-vous nous dire quelques mots sur le modèle PATHOS et sur la réforme de l'évaluation de la charge de soins en EHPAD, laquelle pose de gros problèmes aux établissements ?
Votre collectif a beaucoup communiqué sur le maintien à domicile des personnes âgées. Quel type de services à domicile suggérez-vous ? Quel type de soins préconisez-vous en établissement ? Plus généralement, quel type de prise en charge souhaitez-vous pour nos aînés ?