Un autre exemple positif est celui des sacs en plastique. Hélas, la taxe prévue en la matière est reportée à 2014, mais de nombreux progrès ont été accomplis. Lorsque nous attirions l'attention des plasturgistes et de la grande distribution sur cette question à la fin des années 1990, cela n'intéressait personne ; à force de persuasion, on est pourtant passé de vingt milliards de sacs dans la grande distribution à moins d'un milliard aujourd'hui. Or, on connaît les dégâts qu'ils provoquent : une étude publiée avant Noël a montré la présence de 115 000 micro-fragments de plastique par kilomètre carré sur une profondeur de quinze centimètres en Méditerranée, fragments qui peuvent, par leur porosité, agréger l'ensemble de la pollution.
Nous y sommes parvenus avec nos moyens, notre volonté et notre courage, et nous continuerons inlassablement à agir ainsi.