Jusqu'ici, l'écologie c'était « quelques-uns contre le reste du monde » : il faut désormais que nous soyons les uns avec les autres, que nous nous parlions, quelles que soient nos appartenances ou nos différences – à l'image de ce qu'a d'ailleurs été le Grenelle de l'environnement, avec toutes ses limites –, pour transcender les contradictions et les antagonismes, développer le civisme écologique et, surtout, offrir à nos enfants une planète vivante. Pour favorables que soient les sondages, nous devons faire preuve d'humilité et être ouverts aux autres, quand bien même ils ne pensent pas comme nous.