Traditionnellement, la Caisse des dépôts refinance la moitié des besoins d'Oséo, sur la collecte du livret de développement durable. Pour nous, il est important que ce circuit soit maintenu, même si les sommes en jeu sont assez faibles par rapport à ce qui va au logement social : il nous faut entre 1,5 milliard et 2 milliards d'euros par an, destinés exclusivement aux PME. La Banque postale nous assure également quelques financements complémentaires.
En réalité, nous ne sommes pas des pompiers, même si nous sommes perçus comme tels. De toute façon, c'est terminé, et notre rôle consiste à soutenir l'investissement ainsi que la relance.
Il est vrai que nos équipes sont très réduites, mais cette caractéristique assure souplesse et rapidité, pour rester dans le rythme des entreprises. Pendant la crise, j'avais donné la consigne d'intervenir en quatre jours. S'il nous avait fallu trois semaines, nous n'aurions servi à rien.
Les tensions sur la trésorerie ne sont pas réapparues, mais quand l'activité reprendra, ce sera aux banques de suivre, car ce n'est pas le rôle de la puissance publique d'assurer le fonds de roulement des entreprises. Nous l'avons fait en raison de la gravité de la crise, mais nous avons reçu instruction d'arrêter le 31 décembre, ce que nous avons fait, sans faire de vague, d'ailleurs.