C'est un amendement de précision, qui découle d'une conversation que j'ai eue avec M. Serge Tubiana, directeur général de la cinémathèque française ; ce dernier m'a fait observer que dans le cas de l'affiche de Jacques Tati, ce qui était en cause n'était pas l'oeuvre en elle-même, puisque l'on peut continuer de voir Tati fumer la pipe dans ses films, mais la reproduction de cette oeuvre. Et c'est en fait cet aspect-là qui risque de faire l'objet de dérives ; je n'imagine pas, en effet, que l'on ira jusqu'à retirer dans les films d'Humphrey Bogart la fumée de ses cigarettes.