L'envie d'autonomie ne se dément pas dans les universités : en libérant leurs initiatives en matière de formation, elle est bénéfique à tous les étudiants. Les formations sont plus personnalisées, plus professionnalisantes, elles sont élaborées en liaison avec les milieux économiques. Grâce à l'autonomie, trente-cinq fondations d'entreprise ont été créées au sein des universités, instaurant un nouveau dialogue entre l'entreprise et l'université.
Grâce à l'autonomie, l'université recrute plus facilement, plus rapidement. Elle recrute qui elle veut, au salaire qu'elle veut. Elle a pu recruter des prix Nobel, des professeurs de retour des États-Unis.
L'autonomie favorise une meilleure gestion du personnel avec l'attribution de primes, notamment au mérite.
L'autonomie, c'est la culture du résultat, avec des indicateurs d'insertion professionnelle, de réussite des étudiants, de performance de la recherche et un financement en fonction de cette performance. Car l'autonomie, monsieur le député, c'est 22 % d'augmentation des budgets universitaires en quatre ans : pour Avignon, cela représente 4 millions d'euros depuis quatre ans. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)