L'exemple du remplacement est criant. Pendant des années, la seule réponse a été la création de postes supplémentaires de titulaires de zones de remplacement. Le système étant archaïque et rigide, nous avions d'un côté des remplaçants disponibles, titulaires, et de l'autre, des classes vides parce que le système ne permettait pas le remplacement ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP. – Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) À la dernière rentrée, nous avons donc décidé d'assouplir le système. Dans l'académie de Créteil – votre académie, monsieur le député –, un remplaçant de l'académie de Paris ou de Versailles peut dorénavant venir remplacer un enseignant indisponible. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)