Ce message est clair, apaisé et permet de voir l'avenir.
Madame la ministre d'État, nous sommes bien sûr très attentifs à ce qui se passe là-bas, puisqu'il s'agit d'un peuple ami. Nous avons des relations très fortes avec ce pays, sachant que près de 25 000 de nos compatriotes y vivent et que 1 500 entreprises y sont installées.
De surcroît, le peuple tunisien a manifesté sa soif et son besoin de démocratie et de liberté. Nous avons pu constater, pendant ces vingt-trois jours, à quel point les jeunes ont manifesté avec courage leur détermination pour plus de liberté. Nous avons été tout aussi surpris de voir à quelle vitesse l'armée a lâché le gouvernement en place. Nous avons pu constater également dans la presse que, systématiquement, une référence est faite à la constitution tunisienne. Cette révolution, qui a lieu à nos portes, à nos frontières, a des conséquences fondamentales.
Les événements tunisiens peuvent-ils avoir des conséquences sur les pays voisins, qui souffrent parfois des mêmes maux, connaissent les mêmes travers, et avec lesquels nous avons souvent le même genre de relations diplomatiques ? Peut-il y avoir un effet domino ?
Parallèlement à cela, existe-t-il un risque islamiste ?
Enfin, l'Union pour la Méditerranée, voulue par le Président de la République, n'est-elle pas la meilleure réponse aux problèmes du bassin méditerranéen ? (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)