Je confirme à M. le rapporteur général que les besoins de prêts en faveur du logement locatif social sont certains. Le nombre de logements va progresser, cela ne fait aucun doute : comme M. de Romanet l'a souligné, on connaît de manière quasi assurée l'évolution de la production pour les cinq prochaines années puisque les opérations, longues à monter, se préparent déjà. Or, même si les appels d'offres ont été plus fructueux en période de crise immobilière, les prix augmentent alors que le financement issu de ce qu'on nomme de manière légèrement impropre les « fonds gratuits » tend à se raréfier ; les aides à la pierre de l'État sont purement anecdotiques et celles des collectivités locales ont leurs limites, tout comme les fonds propres des organismes. Cette situation conduit à recourir plus fortement aux prêts de la Caisse.