Monsieur le secrétaire d'État, je ne peux pas accepter ce que vous dites parce que c'est une contrevérité. J'ai écrit deux fois à M. le Premier ministre pour demander ce débat. J'ai reçu une première réponse écrite le 4 février, et une seconde le 25 mars, dont j'ai lu un extrait : « Il n'y a pas lieu de débattre. » L'échange que j'ai eu avec le secrétaire d'État chargé des relations avec le Parlement portait non pas sur la présence du Premier ministre, mais uniquement sur l'emploi du temps de Mme Lagarde qui, paraît-il, est à Londres. Vous nous avez demandé de reporter le débat d'une semaine pour qu'elle puisse être là. Mais, franchement, si c'est pour dire ce que vous venez de dire, cela n'aurait rien changé. Nous avions demandé au Premier ministre un débat. Il l'a refusé très clairement en séance. Lui n'est pas à Londres. Votre propos est inacceptable et nous refusons de poursuivre la séance dans ces conditions. (Les députés du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche se lèvent et quittent l'hémicycle.)