Nous voulons être jugés sur nos résultats.
J'ajoute qu'il ne faut pas non plus se tromper de crise. La crise immobilière qui sévit actuellement aux États-Unis est amplifiée par des turbulences financières liées à la crise des subprimes, ce qui conduit ce pays à une croissance proche de zéro en ce début d'année. Bien évidemment, ce n'est pas une bonne nouvelle pour les États-Unis ni pour l'économie mondiale. En même temps, nous montrons à quel point les économies européennes sont découplées par rapport à l'économie américaine, et c'est une première puisqu'on ne pouvait pas avoir une telle analyse auparavant.
Il faut aussi réfléchir à la nature de cette crise et sur ses conséquences au niveau international. C'est notamment la question de la simplification nécessaire des instruments financiers.
Dès la campagne présidentielle, le Président de la République avait évoqué la nécessité de moraliser le capitalisme financier.