Il ne s'agit ici ni de dialectique ni de polémique, mais de faits incontestables. (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Un ajustement sera nécessaire car nous serons mis en demeure d'y procéder par nos partenaires européens. Le Président de la République française, lorsqu'il présidera l'Union européenne, sera peut-être obligé de se faire une recommandation à lui-même.
Par ailleurs, nous assisterons à une montée de l'endettement. Depuis six ans, l'endettement public rapporté à la richesse nationale a augmenté de dix points. Le déficit de la sécurité sociale, comme par enchantement renvoyé au déficit de l'État, va aggraver encore le poids de l'endettement. En outre, les frais financiers seront alourdis par la remontée des taux d'intérêt. La politique que vous menez, nous nous devons de le dire, est donc coûteuse non seulement pour les Français d'aujourd'hui mais aussi pour les générations futures.
J'en arrive aux prélèvements obligatoires. Depuis sept mois, vous avez créé pas moins de six impôts. (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)