, a également encouragé la promotion de la diversité corporelle. Elle a rappelé que la pression exercée par l'idéal de minceur était source de désordres du comportement alimentaire, de déséquilibres nutritionnels et de troubles psychologiques et a déclaré qu'il était grand temps de mettre un terme à la glorification de la minceur et de promouvoir la diversité corporelle, notamment dans les médias. Elle a ensuite prôné une réglementation stricte des régimes amaigrissants.
Après avoir avancé qu'il avait été prouvé scientifiquement que la reprise de poids concernait 80 % des sujets ayant fait un régime après un an et augmentait dans le temps, et, d'autre part, que les risques liés aux régimes amaigrissants étaient mal connus par les personnes désireuses de perdre du poids, elle a jugé urgent d'avertir le public des conséquences d'autant plus néfastes de régimes à court, moyen et long terme qu'ils sont déséquilibrés et de conseiller un accompagnement médical spécialisé afin d'établir un diagnostic précis des causes de cette prise de poids, une analyse du contexte et une estimation des conséquences.
Puis, Mme Brigitte Bout, sénateur, vice-président de l'OPECST, a estimé que la plupart des régimes amaigrissants « à la mode » pouvaient être assimilés à des allégations de santé définies comme « allégations qui affirment, suggèrent ou impliquent l'existence d'une relation entre, d'une part, une catégorie de denrées alimentaires, une denrée alimentaire ou l'un de ses composants et, d'autre part, la santé.».
Or, les allégations de santé doivent revendiquer un effet physiologique bénéfique et scientifiquement prouvé.
Elle a donc suggéré que les régimes amaigrissants soient contraints à fournir une preuve scientifique de l'effet physiologique avancé.
Elle a également rappelé que le règlement communautaire sur les allégations de santé interdit toute référence au rythme ou à l'importance de la perte de poids. Or, la plupart des publicités de régimes insistent à la fois sur le temps (toujours bref) avec lequel la perte de poids est réalisée et sur le nombre de kilos (toujours important) perdus, alors même que ces informations sont très variables d'un individu à l'autre et encouragent le public à opter pour les régimes particulièrement déséquilibrés, qui s'avèrent être les plus risqués pour la santé et les plus « obésogènes » à moyen terme.
Elle s'est donc montrée favorable à une interdiction de ce genre de références.