, a ensuite présenté les apports de la science en matière de prévention.
Elle a insisté sur l'utilité d'une prévention précoce, démontrée par de nombreuses études.
Elle a, par ailleurs, souligné le rôle majeur de l'activité physique dans la prévention du gain de poids et de la reprise de poids, ainsi que dans la prévention de l'apparition des comorbidités associées à l'obésité.
Après avoir constaté que les comportements résultaient moins d'un libre choix que de l'impact des facteurs culturels et structurels en grande partie indépendants de la volonté individuelle, Mme Brigitte Bout, sénateur, vice-président de l'OPECST, a défendu l'idée selon laquelle une politique de prévention efficace doit s'accompagner d'interventions environnementales visant à promouvoir un environnement qui facilite l'adoption de comportements reconnus favorables à la santé.
Elle a ajouté que les travaux de recherche portaient essentiellement sur quatre politiques environnementales : l'amélioration de la qualité de l'offre alimentaire ; l'accès à une nourriture saine et abordable financièrement ; la modification de l'environnement afin de faciliter l'activité physique ; la limitation de l'exposition des enfants au marketing.