, s'est ensuite intéressée aux déterminants précoces. Elle a rappelé que certaines études montraient qu'un petit poids de naissance (moins de 2,5 kg), mais également un gros poids de naissance (plus de 4 kg) étaient associés à un risque ultérieur d'obésité etou de diabète de type 2.
Elle a ajouté que, dès la petite enfance, voire dès la grossesse, certains événements survenant à des périodes critiques du développement pouvaient avoir un effet à long terme et définitif sur l'organisme.
Elle a alors expliqué que la recherche scientifique avait mis en évidence certains déterminants du poids de l'enfant à la naissance.
Ainsi, l'exposition du foetus à la nicotine non seulement freine la croissance intra-utérine, mais des expériences sur des rats soumis à la nicotine pendant la gestation et la lactation ont également révélé des altérations métaboliques postnatales associées à l'obésité, le diabète de type 2 et l'hypertension.
De même, une prise de poids importante pendant la grossesse (plus de 24 kg) augmente le poids de naissance de l'enfant indépendamment d'éventuels facteurs génétiques.