a estimé que ces deux exemples montraient que les déterminants de l'obésité étaient nombreux et variables selon les individus.
Elle a annoncé qu'elle les avait regroupés en sept catégories dans son rapport : les déterminants génétiques, les déterminants biologiques, les déterminants précoces, les facteurs psychologiques, les comportements individuels, les déterminants économiques et sociaux et les déterminants liés au type de société dans laquelle nous vivons.
Elle en a alors présenté quatre pour illustrer le caractère multifactoriel de l'obésité.
Evoquant les facteurs biologiques, Mme Brigitte Bout, sénateur, vice-président de l'OPECST, a rappelé que chaque individu ingérait en moyenne 60 tonnes de nourriture au cours de sa vie, alors que son poids en tant qu'adulte restait relativement stable. Pourtant, l'absorption de seulement 60 kcal en trop par jour (soit l'équivalent de 4 morceaux de sucre) conduit théoriquement à accumuler 3 kg de graisse dans l'année, soit 30 kg en 10 ans. Il existe donc des systèmes de régulation très fins de la prise alimentaire afin que les apports énergétiques soient équivalents aux dépenses. Il s'agit de l'homéostasie énergétique, encore appelée « balance énergétique ».